Famille de Chateauvieux
L’histoire de Canadel remonte à l’époque romaine. Les fouilles archéologiques préventives réalisées avant la construction de la cave en 2013 ont permis de mettre à jour une villa romaine équipée d’un pressoir à huile et de cuves à vin.
Par la suite, les terres du domaine ont été tour à tour la propriété de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille et des comtes de Provence jusqu’à la fin du moyen-âge. La colline est alors aménagée en restanques afin de cultiver vigne, oliviers et arbres fruitiers.
Les 5 bastides du domaine ont été construites l’une après l’autre, entre le XIIIème et le XVème siècle. Elles sont organisées comme un village autour d’une chapelle et de canaux qui donnèrent leur nom au domaine : « le canal d’eau » qui donna Canadeau, puis Canadel.
Entre le XVème et le XXème siècle, Canadel change 3 fois de propriétaire, mais le domaine semble inchangé depuis cette période, comme en témoigne un acte d’achat datant de 1683 : « il y a de vieilles et nouvelles vignes ainsi que quelques pieds d’oliviers (…). Ladite terre est beaucoup ardue et beaucoup en pente, soutenue partout par de fortes et longues murailles dont l’entretien est très dispendieux ».
Après l’épidémie de phylloxéra qui ravagea le vignoble français à la fin du XIXème siècle, le domaine est remembré et replanté, grâce à des échanges de plants avec les grands domaines historiques de Bandol. Les vignes sont alors cultivées pour les domaines Ott.
En 2007, Jacques et Caroline de Chateauvieux tombent amoureux de ce « paradis sur terre » et rachètent le domaine dans le but de produire le vin du Château Canadel, et d’y implanter leur famille, de retour de La Réunion.
En 2009, ils confient les rennes du domaine à leur fille, Laure Benoist, ingénieur agricole et son mari Vianney, agronome et œnologue. Pendant 5 ans, ils vont apprivoiser le domaine et construire une cave pour que naisse un nouveau domaine à Bandol. En 2014, la première bouteille de Château Canadel voit le jour.
En 2009, Jacques et Caroline de Chateauvieux confient la direction du domaine à leur fille Laure, ingénieur agricole et son mari Vianney, agronome et œnologue.
Ils forment avec Nicolas Tregoat, Patrick Calussi, Emmanuel Michel et Thomas Tarpea, une équipe passionnée et unie autour d’un même but : révéler le meilleur du terroir de Canadel.
Château Canadel est un véritable petit village, avec ses 5 bastides construites autour de la chapelle, accrochées à la colline au milieu des restanques de vignes et d’oliviers. Le site est enchanteur, il fait face à l’imposant massif du Gros Cerveau dont les couleurs changent au fil des heures et des saisons.
L’eau qui traverse le domaine, de réserves en bassins, est omni présente. Le débit des fontaines rythme les saisons.
Un micro climat singulier
Le terroir de Canadel fait face à l’imposant massif du Gros Cerveau. Cette barre rocheuse participe au climat singulier de Canadel en préservant les vignes des brumes matinales ou en déviant les pluies violentes venant de l’Est.
Un vignoble en restanques
Le vignoble de Canadel s’étend sur 15 ha. Les vignes sont cultivées en restanques. Ces terrasses soutenues par de hauts murs en pierres sèches permettent de limiter l’érosion et le ruissellement lors des fortes pluies hivernales tout en favorisant l’infiltration de l’eau. Exposés au Sud, les murs de pierres restituent pendant la nuit la chaleur emmagasinée dans la journée, créant ainsi de véritables micro-climats sur chaque restanque.
Exclusivement vendangés à la main, les raisins sont triés dès leur arrivée à la cave pour ne garder que les plus belles grappes. Après un égrappage total, les raisins tombent par gravité dans des cuves traditionnelles en béton thermorégulées, dans lesquelles ils sont vinifiés pendant 2 à 3 semaines, avant d’être élevés en foudres de chêne.
Afin de mieux révéler leurs subtilités, chaque terroir est vendangé à maturité idéale puis vinifié séparément. Chaque cuve possède donc son caractère propre, sa note particulière. C’est l’assemblage juste de chaque note qui révèlera la mélodie particulière du millésime.